Activité ancestrale abandonnée au profit des techniques mécaniques et phytosanitaires, l’éco-pâturage fait un retour en douceur. Il s’agit de mettre à paître des animaux pour conserver des espaces naturels en état sans devoir défricher par engins mécaniques ou utiliser des désherbants puissants qui polluent les sols. Le nombre d’animaux doit être adapté au milieu. Les périodes d’éco pâturage sont adaptées aux besoins de la faune et de la flore locale pour permettre par exemple la nidification de certaines espèces d’oiseaux ou le développement de plantes protégées. L’éco pâturage vise à garder les milieux ouverts en empêchant les broussailles, buissons et arbres de recoloniser l’espace. Éviter le reboisement permet la sauvegarde de la biodiversité. Selon l’environnement et les objectifs poursuivis, plusieurs espèces animales, principalement rustiques, peuvent être utilisées. Les chevaux ou les bovins sont par exemple utilisés pour gérer des forêts, des prairies ou des zones humides, tandis que les ânes sont efficaces pour entretenir des terres acides avec des chardons. Les ovins sont souvent placés sur des pelouses calcaires, des berges ou des fossés, tandis que le Shrophire est spécialisé dans les plantations de sapins et les vergers, car il n’endommage pas les troncs. Les caprins sont particulièrement efficaces pour le défrichage des ligneux, des ronces et des broussailles. Enfin, les camélidés, tels que les lamas et les alpagas, peuvent également être utilisés, bien que plus rarement.
L’éco-pâturage adapté aux besoins de la faune et de la flore, contribue à sauvegarder la biodiversité et vise à garder les milieux ouverts en empêchant les broussailles et buissons de recoloniser l’espace, en
- entretenant naturellement les parcelles,
- favorisant la biodiversité
- améliorant les sols et les amendes naturellement
- créant un environnement vivant et animé
- éliminant les déchets verts
- défrichant le terrain sans avoir les nuisances mécaniques
- améliorant le bilan carbone
L’éco-paturage est la solution alternative à l’entretien des terrains et participe au développement des races locales à très faible effectif comme :
- la chèvre du Massif Central
- le mouton de Bizet
- le cheval Auvergnat
- l’âne Bourbonnais
- la vache Ferrandaise
Ces races rustiques sont parfaitement adaptées à l’éco-pâturage.